Les aventures d’Opié de La Lettre

Opié était un aventurier. Élevé par Troy qui lui enseigna de nombreux proverbes d’une sagesse immaculée, il s’en inspira pour surmonter tous les obstacles de sa vie. Il bouta les sorcières hors du bois démoniaque en poussant ces mémés dans les orties, technique efficace contre les antiquités malfaisantes dudit bois démoniaque. Cet exploit lui valut un entretien avec la reine de l’époque, qu’il s’empressa, comme à son habitude, de pousser dans les orties.

Suite à ce régicide, il dut vaincre tout le pays par la seule force de son bon sens. Il décima l’armée en dégainant le balai de son cul. Pour dérouter le reste de la contrée, majoritairement paysanne, il commit le sacrilège de mettre les couilles dans le pâté. Devant un tel spectacle de nudisme et de violence, le pays rendit les armes, provoquant la victoire d’Opié.

Notre héros n’était pas satisfait. Il lui restait encore à vaincre une créature légendaire : le Loup-phoque. Il pénétra dans l’antre de la bête se terrant sous le château de la défunte reine. Il passa l’arme à gauche, son balai plus précisément, sans pour autant en mourir, et attrapa le taureau par les cornes, cornes qui ornaient l’entrée. Il mit alors les pieds dans le plat que le Loup-phoque était en train de déguster : une assiette de riz revenu dans une sauce à base de lait de coco, saupoudré de curry et agrémenté de poivrons et d’oignons. Opié se pencha et prononça langoureusement : « Etes-vous crémière ? Car je vous prendrais bien votre argent… et peut-être plus encore si vous le désirez ? » Cette tirade digne des plus grands pochetrons eut raison du Loup-phoque, qui se vit rougir et charmer par ce drôle d’hurluberlu. Pour dissimuler la scène de fornication qui s’annonçait, la nuit tomba, écrasant tous les habitants de ce pays.

Ne la remerciez pas.

WBRKSP