La Nuit, à pas de velours, sonne la douce ombre,
Divine et drapée de sa robe qui scintille
D’un infini éclat de feu fragile oscille
Au gré d’une brise agile dans les cieux sombres.
Mystérieuse muse de Morphée encombre
Le monde, dansant avec Lune, ô douce idylle,
Le bruit et le soleil sont désormais tranquilles,
Fée gracile dans cette criarde pénombre.
Toi, qui oses sonner le repos et doux rêves
Je me laisse bercer par tes songes, passive,
Dans ta douce noirceur tu nous laisses tranquilles.
Ô combien es-tu fugace et éphémère !
Impatiente est ta jalouse sœur qui cille.
Une teinte d’opale déjà, l’Aube brille.
Alizé