Solitude

Albi, lundi après-midi, dans une laverie Je me sens seul. Entouré de toutes ces machines qui tournent en boucle et en boucle. Je perds la tête, je sais et je m’en rends compte. Voilà bien des jours que je poireaute ici, dans l’attente d’une main chaude et chaleureuse – du moins, plus que ce stupide… Poursuivre la lecture Solitude

Lavotop

Comme dans un bond dans le passé, les néons me ramènent à un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître. Dans la lumière faible de la matinée, ils clignotent fébrilement et grésillent, indiquant « LAVOTOP » et « Laverie », comme s’ils ne s’étaient jamais éteints depuis leur création. La vitrine est recouverte d’écritures de… Poursuivre la lecture Lavotop

Mon premier attentat poétique

Albi, au petit matin, dans ma résidence Attentat poétique. Drôle de nom. Je n’ai pas l’intention de faire exploser la boîte aux lettres de ma voisine, quand même. Je me frotte les yeux et j’attrape la tasse brûlante contenant mon café, en espérant qu’il m’aide à me réveiller. On est jeudi et je compte bien… Poursuivre la lecture Mon premier attentat poétique

Autochoochoo

Gare Toulouse-Matabiau, quai 5 La SNCF étant ce qu’elle est, je suis en retard, et je ne trouve pas ma correspondance : je suis à l’endroit indiqué, mais le train n’y est pas. C’est là que je rencontre Mathilde, une lycéenne en route vers sa famille, et Lisa, en terminale biologie. Je comprends pas quand elles… Poursuivre la lecture Autochoochoo

@dieu

Depuis deux décennies, un rythme s’est imposé dans une petite salle de Champollion. Les apprentis vont et viennent, leurs écrits restent. Prisonniers du papier, les invendus s’accumulent et Capitalisme nous regarde d’un air gêné. Toutes ces choses qu’ils ont voulu vous dire, à jamais coincées dans l’obscurité d’un placard à balais. Tous ces poèmes, toutes… Poursuivre la lecture @dieu