La complainte de Roger

Je ne vous apprendrai rien en vous disant qui je suis, puisque vous le savez déjà, n’est-ce pas ? Visible et invisible. Rapide et lent. Vivant et mort. J’arpente ces lieux, en long, en large et en travers, je les connais mieux que personne. Ce monde estudiantin est ma demeure depuis bien plus longtemps qu’elle n’est… Poursuivre la lecture La complainte de Roger

Le roi d’Arendelle

Mon étagère n’est pas vide, mais l’estomac de mon lapin l’est. Il a faim. C’est un gourmand, il profite de la vie et savoure tous les délicieux repas que je lui prépare, et même ceux que je ne lui prépare pas. Alors que je travaille d’arrache-pied sur mes cours de neuro, le silence laisse place… Poursuivre la lecture Le roi d’Arendelle

Solitude

Albi, lundi après-midi, dans une laverie Je me sens seul. Entouré de toutes ces machines qui tournent en boucle et en boucle. Je perds la tête, je sais et je m’en rends compte. Voilà bien des jours que je poireaute ici, dans l’attente d’une main chaude et chaleureuse – du moins, plus que ce stupide… Poursuivre la lecture Solitude

Mon premier attentat poétique

Albi, au petit matin, dans ma résidence Attentat poétique. Drôle de nom. Je n’ai pas l’intention de faire exploser la boîte aux lettres de ma voisine, quand même. Je me frotte les yeux et j’attrape la tasse brûlante contenant mon café, en espérant qu’il m’aide à me réveiller. On est jeudi et je compte bien… Poursuivre la lecture Mon premier attentat poétique

La fourmilière

Avez-vous vu ? Avez-vous vu toutes les fourmis qui se baladent sans arrêt entre les bâtiments rénovés de l’ancienne caserne d’Albi ? Une véritable population s’est formée dans ces lieux. Nous nous agitons dans les allées avec un but précis. Celui de réussir. Alternant les allers retours entre les différents bâtiments, les distributeurs de café, la BU,… Poursuivre la lecture La fourmilière

L’entraînement de basket

J’aime bien le mardi soir. J’aime marcher jusqu’au gymnase derrière l’université, collé au grand parking qui se vide à vue d’œil aux cloches de 18 heures. J’aime regarder les étudiants qui avancent vers ce grand bâtiment, animés par la même envie. Et puis je les vois. Ils patientent devant le portail encore fermé. Une majorité… Poursuivre la lecture L’entraînement de basket