De la Seconde Guerre mondiale, émerge une Europe complètement dévastée. De nombreuses villes et infrastructures sont en effet en grande partie détruites, en particulier en France et en Allemagne et les pays d’Europe doivent rattraper le retard de développement qu’ils ont accumulé vis-à-vis des Etats-Unis. La Croix Rouge française au sortir de la guerre rencontre également des difficultés. Elle est vivement critiquée et manque de fonds, elle aura ainsi besoin de continuer et adapter son action afin de perdurer.
La France, comme la majorité des pays industrialisés, profite d’une croissante forte et d’une prospérité particulière de 1946 à 1975 lors des Trente Glorieuses. Les classes moyennes se développent et le niveau de vie s’élève. Mais cette période n’est pas totalement idyllique : elle connait de grands écarts sociaux. La Croix- Rouge française doit s’adapter à cette société naissante en aidant les sans domiciles fixe, les personnes âgées, tout en soutenant la jeunesse et en faisant face à d’autres préoccupations sanitaires et sociales diverses.
A chaque époque, ses caractéristiques et ses problèmes ; il est dans le rôle de la Croix-Rouge française d’y faire face. A la fin du XXe siècle, celle-ci n’est plus confrontée aux mêmes problématiques que celles de l’après-guerre : les blessés ont été soignés, la crainte de l’ennemi a disparu, la reconstruction de la France a été achevée. La Croix-Rouge concentre donc son action sur d’autres priorités. Le « congrès pour l’avenir » organisé en 1975 constitue le point de départ de la réorientation des actions de la Croix-Rouge : lors de ce rassemblement, celle-ci se remet en question et réfléchit à ce qu’elle doit être pour être en accord avec son temps et ainsi répondre au mieux aux nouveaux problèmes. Car si la guerre et les reconstructions ne sont plus d’actualité, la crise économique et sociale, elle, a fait son apparition.
Étudiants : ROCHETTE Pauline, FRANCOIS Camille, JEAN Lucile