Anxiété

C’est parfois difficile pour moi de ne pas me sentir outrée

Quand tu serpentes, infatigable, entre mes joies et mes pensées.

Pourquoi m’as-tu donc prise pour cible ? je ne cesse de me demander.

Je veux me sentir écureuil, tu me rends cucurbitacée.

Lâche-moi le bulbe, tu me fatigues, tu absorbes mon énergie,

Toi, l’épuisette de mon crâne, le tyrannosaure de mes nuits.

Comme le chardon, tu t’accroches à chaque parcelle de ma joie

Pour la souiller d’un ton ubuesque, tu as bien trop d’emprise sur moi.

Et je deviens un être amer, je me transforme en pamplemousse.

Plus le temps passe, plus ta négativité maléfique m’émousse.

Ma parano prend toute la place, la cryptologue en moi s’efface,

Tu assassines mes muses dès lors que tu refais surface.

Je suis prise en sandwich quand tu t’allies à Culpabilité,

Même ma facture d’électricité vient à me terrifier.

Je rêverais de m’endormir dans un champ de coquelicots,

Mais les yeux fermés, je ne vois que briques rouges et asticots.

Fuis à Pétaouchnok, ton règne dure depuis trop longtemps,

Ne me force pas à te tuer en rejoignant le firmament.

Elfi

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