Eaux impétueuses

Océan de sentiments,

Tu t’agites quand tempête approche.

Tourments en vagues déchaînées,

Vous envahissez à grandes crues ces âmes,

Âmes épuisées qui voguent sans fin,

Esprits empreints d’un trop grand fardeau

Qui atteignent un abysse profond

Pour ne jamais en ressortir.

Vie sentiente, pas si aisé d’être éponge.

Aquosité qui inonde,

Une goutte de trop dans ce verre

Et c’est fini.

Noyade est présente,

Rôde, tournoie, emporte ses victimes.

On perçoit ces choses que d’autres ignorent d’eux ou ne montrent pas,

Bien trop attentifs à autrui, bien trop ingrats envers ce que nous sommes.

Hors scène, des gouttes suivent ton visage morose.

Tu extériorises pour ceux qui ne peuvent comprendre ce que tu es.

C’est ainsi, et tu t’y fais.

Alizé

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