j’ai toujours cru qu’il y avait ton amour dans mon champ
mais tu croyais qu’on n’aurait jamais vingt ans
qu’il n’y aurait pas un chat dans la nuit
j’ai toujours cru qu’un jour nous partirions
loin d’ici ou là-bas
puis tu as couru sans jamais pouvoir
bondir
tu as toujours cru m’avoir
sans jamais faillir
tu avais tort
il n’y a pas miroir plus flamboyant
qu’un miroir jauni, sali, nu
tu as voulu nous unir
alors j’ai souri jusqu’à minuit
puis j’ai fui jusqu’aux coraux
j’ai toujours cru qu’un train irait parcourir nos corps
nos mots
qu’il n’y aurait jamais la fin
qu’il y aurait un nous pour
toujours
Malo