On ne sait que faire… mais que dois-je écrire ? Remarque, même interrogation, originale !
Le temps apporte ses pronostics : tic-tac, tic et tac frénétiques, écrasants. Entre deux, il va de l’avant, passant sous notre nez avec empressement, vivacité, fougue, hâte, identique à une bourrasque.
Qu’entreprendre dorénavant ?
Avant les vacances, nous était imposé ce rythme à la chaîne ; haine du rythme fort soutenu qui s’accompagnait, de temps à autre, d’une motivation indolente…
Lentes silhouettes blanchâtres, dignes de souffrants, subsistent par leur tempo aussi ramollo qu’un escargot…
Otages de nos propres desseins.
Incapables de la moindre chose en cet instant.
Anxiolytiques et détente, ô que je vous adule ! Le calme si précieux que tu symbolises, ô détente, m’emplit d’une délicieuse et chaleureuse douceur, d’autant plus quand vacances sont à mon seuil.
Illusions.
Ondulaient mes envies enivrantes de savourer ces vacances. Ces délicates journées ne m’ont octroyé que de devenir limace…
Certes, ce répit, subjectivement éphémère, ne déplaît à aucun de nous tous.
Tout temps, chaque jour, si le fatalisme venait à s’emparer de vos êtres, je vous fais parvenir ce que je désire à garder en mémoire :
Recherche en toi le meilleur que tu puisses susciter. Tergiverser est possiblement bénéfique, mais c’est en s’obstinant qu’il est possible de gravir les plus hautes montagnes. Ne sois pas défaitiste, la réussite est peut-être médiate, mais elle arrivera tôt ou tard. Ardue cependant est la véritable victoire : celle de s’élever, de se battre chaque jour de ta vie, à ton allure, pour comprendre ton essence. Cerner ton être véritable ne fait que renforcer une détermination inébranlable lorsqu’au plus bas tu tombes. Beau et louable est celui qui arrive à se relever fièrement, plus grand qu’avant.
Antagonistes sommes-nous cependant à ce que nous ressentons, à ce que nous ne pouvons pas refouler. Et ainsi pèsent ces séquelles négatives traversant nos esprits, primés, qui s’engouffrent par la nature cruelle de ce mal, surgissant au gré de son désir : si ironique et irrépressible anxiété qui va à l’encontre de notre libre arbitre, hante nos jours. Journées de comptées : tic-tac, le temps s’écourte, s’écoule… Poursuivons le long chemin de la vie avant que la pendule ne cesse. Cessons les ruminations, profitons de chaque instant.
En tout temps, pour ceux qui souffrent et endurent cela, sachez que vous n’êtes pas esseulés. Et, encore, à l’heure où est rédigé ce texte, le temps passe. Si vous le fuyez en vous évadant dans un ailleurs, concevez qu’il finira toujours par vous rattraper. Ébranlée, je dois partir, le temps presse constamment. Entièrement, c’est lui qui détermine ce qu’il veut. Vœux de l’Homme de tenir entre ses mains toute chose. Osez tenter, mais nous ne pouvons lutter, telle est la nature. Résister est inutile, ne le repoussons pas et, à l’inverse, épousons le temps comme l’eau épouse son contenant.
Alizé