La pyrale est un ravageur de la vigne apparut dans les années 1830. Il s’agit de chenilles hibernant sous l’écorce des ceps, dans un cocon, dont elles ne sortent qu’au printemps.
Elles s’attaquent alors aux bourgeons gonflés, dans lesquels elles pénètrent au moment de la période de croissance des rameaux appelée débourrement, puis aux feuilles et aux grappes, qu’elles trouent et enserrent par paquets dans des fils de soie. En se nourrissant ainsi des feuilles, elles provoquent d’importants dégâts allant jusqu’à leur destruction. Dès le mois de juin, on peut constater des pousses flétries, des feuilles trouées puis des grappes enrobées dans des amas de feuilles. Ainsi, au XIXe siècle, la pyrale de la vigne était le ravageur principal de la vigne, pouvant remettre en question l’existence de vignobles dans certaines régions comme dans celle du gaillacois. Pour lutter contre ce fléau, on pratiquait alors l’écorçage des souches à l’aide de gants métalliques, suivi d’un échaudage à l’eau chaude, ce qui a plutôt bien marché.