Ce poème y vante notamment les vins du Nord qui sont bus, notamment, par les chevaliers victorieux des armées de Louis VIII et de Simon de Montfort1 (XIIe/XIIIe). Le rôle de cet ouvrage doit cependant être nuancé, effectivement, les couleurs et les saveurs du vin n’y sont que très sommairement mentionnées . Pour autant, nous pouvons constater qu’il y a des « modes » pour les vins d’honneurs, ainsi sous le règne de Philippe le Bel (1285-1314) les vins du Midi toulousain dont ceux de Gaillac occupe une place privilégiée. Sous le règne de Charles IV (1322-1328) ou de Philippe VI (1328-1350) les vins de Beaune y sont mis à l’honneur. Au XIVe dans les dépenses en vin de l’hôtel royal, celles en « vins François » (Île-de-France) sont plus élevées que celles de tous les autres vins réunis.