Alors qu’avant l’épidémie, la production du Tarn comptait environ 60.000 hectares de vignes, durant toute cette période, le puceron jaune détruit plus de 46.500 hectares de vignes cultivables. Gaillac qui produisait 54.000 hl en 1890, se retrouve quand à elle avec une surface exploitable à peu près équivalent à 30.000 hectares .
Les producteurs de Gaillac qui vivent à l’époque sous l’appellation de Bordeaux, peinent, comme tout les vignobles de la régions, à fournir cette dernière. Bordeaux fait ainsi appelle dans un premier temps à des vins importés d’Algérie pour se ravitailler, laissant les producteurs gaillacois de côté.