Né le 27 décembre 1822 à Dole dans le Jura, il est admis, en 1843, à l’Ecole normale supérieure. En 1847 il devient Docteur ès sciences. En 1853, il découvre l’acide tartrique inactif. En 1855 et 1856 il débute respectivement ses études sur la fermentation et la fermentation alcoolique, et en 1857, il fait ses mémoires sur la fermentation lactique et alcoolique.
Lors de ses études il découvre une nouvelle classe d’êtres vivants, capables de vivrent à l’abri de l’air. Il baptisera « anaérobie », ces micro-organismes capables de se développer sans air, et « aérobie » pour ceux qui ont besoin de l’air libre pour se développer. Pasteur en conclut que la fermentation est la conséquence de vie sans air.
En 1859, Louis Pasteur reçoit le prix de physiologie expérimentale de l’Académie des sciences pour ses travaux sur les fermentations.
En 1863, Napoléon III demande à Pasteur de mener des études sur les maladies des vins ; il entame donc des études sur les vins, de l’influence de l’oxygène de l’air sur la vinification.
Premièrement, il démontre que chaque maladie est due à un ferment particulier. Et afin de lutter contre le développement de ces maladies, il met au point la « pasteurisation ». Cette méthode consiste à chauffer le vin entre 55°C et 60°C, température à laquelle, le vin ne s’altère pas et conserve son goût.
En 1865, il dépose un brevet pour l’invention d’un procédé de conservation et d’amélioration des vins par chauffage modéré à l’abri de l’air : la pasteurisation. En 1867, il reçoit le grand prix de l’exposition universelle pour ses études sur le vin.
Louis Pasteur meurt le 28 septembre 1895 à Villeneuve-l ’étang.