Une consommation revue à la baisse

De nouveaux usages du vin

     Le vin n’apparaît plus seulement maintenant comme une boisson synonyme de convivialité. Ainsi l’usage médical est-il un des usages nouveaux du vin. De plus, de nombreux médecins s’accordent sur le fait que le vin à des propriétés anticancéreuses par sa composition : le resvératrol. Il est donc conseillé de boire un  à deux verres de vin rouge de 125mL pour les hommes et seulement un pour les femmes quotidiennement pour pouvoir profiter de ces bienfaits. Cependant, dépasser cette limite d’un à deux verres, entraînerait les effets inverses. Mais le vin ne perd pas pour autant son côté chaleureux et festif. Le vin apparaît comme un breuvage convivial que cela soit lors “d’apéros” à l’improviste ou de repas de “famille”. De plus, la valeur des vins servis a augmenté mais pas la consommation qui elle, tend à diminuer. Bien entendu cette consommation de vin de qualité est surtout notable dans la strate supérieure de la société qui ont les moyens de se  procurer des vins de qualité. Pour conclure, on peut observer que les pratiques ont tendance à s’unifier entre les différentes classes en raison de l’enrichissement des populations qui permet la consommation d’un vin de meilleure qualité quelle que soit la classe sociale.

 Des campagnes de prévention efficaces

     On observe dès la fin de la Seconde Guerre mondiale une recrudescence de l’alcoolisme notamment dans des catégories de la population qui y étaient moins sujettes auparavant, on pense en premier lieu aux femmes. Plusieurs lois depuis la fin du XXe siècle tendent à limiter la consommation d’alcool et donc le vin. Tout d’abord, la loi Evin de janvier 1991 encadre la publicité vis à vis des boissons alcoolisées et interdit leur vente ou leur distribution dans les associations sportives. Puis les diverses lois qui fixent le taux d’alcool maximum autorisé pour la conduite automobile (en 2015 : 0,20g/l pour les jeunes conducteurs). Enfin la loi de juillet 2009 interdit la vente d’alcool aux mineurs. Les organismes de santé se mobilisent aussi pour mettre en garde contre les usages abusifs de l’alcool. Les autorités sanitaires multiplient les actions de prévention, prenant des formes variées comme la publicité ou les associations. L’alcoolisme n’est plus un tabou et on nous met en garde contre cette maladie. Des organismes sont également créés afin de s’émanciper de cette dépendance. On incite les femmes enceintes à ne plus consommer d’alcool durant leur grossesse, En outre, depuis 2007, un logo représentant une femme enceinte un verre à la main barré est obligatoire sur toute boisson alcoolisée. Les campagnes successives de lutte contre l’alcoolisme ont conduit à un baisse de la consommation d’alcool et notamment à une baisse de la consommation de vin. En conclusion, nous pouvons dire que la consommation à outrance reste un phénomène encore très présent dans nos sociétés.L’alcoolisme est une addiction qui touche certes « moins de personnes » qu’auparavant mais les classes sociales touchées sont plus diverses. Néanmoins les campagnes de prévention et les différentes lois se montrent efficaces.

L’alcoolisme : un fléau non endigué

     On observe actuellement une consommation immodérée d’alcool chez les “sans domiciles fixes”.La condition sociale dans lequel se trouvent les SDF explique bien souvent leur consommation abusive. Selon une étude, les SDF consommeraient 3,7 litres d’alcool par jour en moyenne, en majorité du vin. Il est ainsi stipulé dans cette même étude que le vin est vu comme une « drogue d’intégration » chez les sans abris. (Source : L’usage de l’alcool au sein des groupes de sans abris, Emmanuel Roquet, Sciences Sociale et Santé, année 1999, numéro 2, p59-75). La consommation de vin est certes en baisse chez les jeunes, mais elle connaît une augmentation de la consommation d’alcools forts car ils sont assez faciles à déguster lors de jeux en tout genre.²² Pour eux, le vin est synonyme de convivialité, de plaisir de la table et de références familiales. On observe une recrudescence de problème d’alcoolisme chez les étudiants et la majorité d’entre eux déclarent boire de l’alcool dans des quantités immodérées plus de deux fois par semaine. Au delà des risques directs, l’alcool détériore les organes vitaux et surtout le foie qui permet d’éliminer l’alcool ; il en résulte des risques importants de cirrhose pouvant avoir sur le long terme des conséquences dramatiques.