Jusque-là confondus avec les vins d’Île de France, les Champagnes de la montagne de Reims commencent à monter en réputation au prix d’une intense campagne publicitaire. « Puis l’on s’aperçut que ces « vins gris » perdaient de leur valeur en futaille (tonneaux) et qu’il valait mieux les tenir en bouteille. Or dans ces dernières ils devenaient mousseux.» (BLANCHARD, « Roger Dion, Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle »)
« Les viticulteurs n’attachaient, au XVII, qu’un maigre intérêt à la mousse qui se produisait dans les récipients de verre dans lesquels on avait pris l’habitude de conserver les vins en Champagne. Ce sont les consommateurs britanniques qui furent les premiers à s’en éprendre à la fin de ce siècle». (LATOUCHE, « Roger Dion, Histoire de la vigne et du vin en France des origines au XIXe siècle »)
Le goût gagne ensuite les amateurs français et au début du XVIII siècle, ces vins mousseux deviennent à la mode au sein de l’aristocratie. Ainsi, à partir de 1725, le Champagne tel que nous le connaissons est lancé.