Durant les années 1980, une nouvelle façon de valoriser les appellations du Sud-Ouest apparaît. Il s’agit de montrer la diversité des traditions et des productions à travers la cartographie des terroirs viticoles. Plusieurs appellations de la moitié du Sud-Ouest viticole s’intéressent à construire des outils de gestion à travers une cartographie des terroirs pour mieux connaître et développer leurs vignobles.
Cependant, la crise viticole des années 2000 marque un bref arrêt de cette volonté de gouvernance commune des appellations du Sud-ouest, le modèle économique étant remis en cause.
Malgré cela, la région du Sud-ouest occupe la deuxième place de France en terme de poids du système coopératif après l’immense pourtour méditerranéen. Près de la moitié des vendanges sont effectuées pour des caves coopératives dans le Sud-ouest, cette activité est en progression aux dépens des caves particulières. La cave coopérative est une force, c’est une pépinière de savoir-faire et d’innovations technologiques, le regroupement de capitaux supportent l’investissement. De plus, les caves coopératives se sont lancées dans des politiques de qualité, de communication et de commerce. Elles cherchent aussi à faire des unions avec d’autres caves coopératives.
Par exemple, l’entente entre les caves de Fronton, de Técou et de Rabastens (Gaillac) et de Côtes d’Olt (Cahors) fondée en 2006 et par clin d’œil au rugby si développé dans le Sud-ouest appelé Vinovalie. Ce pôle produit 280 000 hectolitres de vin, 15 millions de bouteilles, 30 millions de chiffre d’affaires et emploie 130 personnes, ce qui en fait le premier groupe régional de son secteur.