C’est dans la seconde moitié du XXe siècle que la labellisation a fait son entrée sur le marché public, dans le but de protéger le consommateur et le producteur. Ainsi, un produit tel que le vin est soumis à des réglementations très strictes tant dans sa production que dans sa mise en vente.
La première loi qui marque le tournant vers un véritable processus de labellisation du vin est celle du 6 mai 1919. Elle concerne la protection des appellations d’origines : c’est-à-dire qu’elle définit le vin selon sa localité, ses facteurs humains ainsi que ses facteurs naturels.
A l’échelle européenne, la volonté de labelliser le vin se concentre sur le vin biologique. Le 28 février 2012 (UE N°203), la Commission européenne encadre la production du vin. Son cahier de charge est rigoureux, puisqu’il pose des restrictions quant aux produits chimiques et aux pratiques œnologiques et qu’il dresse la liste des produits et substances spécifiques autorisées. De plus, il fixe le dosage en SO2, l’étiquetage, la certification des anciens millésimes et les matières premières agricoles autorisées.
A l’échelle mondiale, depuis 2007, la chaire UNESCO « culture et Tradition du vin » se représente comme seule organisation au monde à traiter des problématiques touchant à la vigne et au vin. Elle a pour objectif la recherche, la formation et la valorisation de la vigne et du vin, au sein du réseau mondial de la viticulture.
Concrètement, toutes ces lois s’appliquent par le biais des cahiers des charges, dont les critères s’adaptent en fonction des différents types de vin et de terroir.