Le XXe siècle marque l’entrée dans une période d’innovations, qui ont permit le développement de nombreux secteurs dont celui de la viticulture. Le vignoble de Gaillac a bénéficié de ces transformations et s’inscrit parfaitement dans ce processus de progrès technique.
Au début du siècle, le vignoble connaît de grandes crises liées à des phénomènes naturels (aléas climatiques) et à des maladies (le Phylloxéra) qui ravagent les vignes. De plus, l’arrivée de nouvelles machines et de nouvelles méthodes influencent la production des vins de Gaillac qui ne cessa d’évoluer tout au long du XXe siècle, passant d’une période de surproduction d’entre-deux guerres à une forte diminution du nombre d’hectares dans la seconde moitié du siècle.
Ces bouleversements fragilisent le vignoble et mettent en péril sa renommée et une certification de qualité s’impose grâce à la création des labels. Pour la première fois, en 1935 , les vins blancs de Gaillac obtiennent l’AOC (appellation d’origine contrôlée) qui reconnaît leur véritable qualité et le savoir faire ancestral des vignerons gaillacois. A partir de là, la labellisation va leur permettre de mieux encadrer et protéger la production et la transformation du vin.
Aujourd’hui, les différents labels jouent un rôle de « garant » de la qualité viticole tout en intervenant dans la valorisation du terroir mais aussi dans la dynamisation du territoire dans son ensemble.