Dans la première moitié du XXᵉ siècle, l’ensemble agricole s’organise en associations, coopératives, ou syndicats pour lutter contre le phylloxera, reconsidérer les vignobles et pallier la pénurie d’achat des vins.
La loi du 6 mai 1919 réclamée par les producteurs pour cesser la fraude et les abus, découle de plusieurs Commissions antérieures à la Première Guerre mondiale. Elle est promulguée par le Parlement et instaure les appellations d’origine. Ainsi, la qualité du vin change, ce n’est plus le nom du négociant et le nom du village qui déterminent la qualité d’un vin, mais c’est le savoir-faire et le lieu de provenance qui sont garants de la qualité. Le décret-loi du 30 juillet 1935 instaure le Comité National des Appellations d’Origine (CNAO) dans le but de lutter contre la crise du secteur viticole, la loi de 1919 étant un échec car les procédures d’obtention des appellations sont trop longues. Son objectif étant de tracer les frontières des appellations tout en les contrôlant. Ainsi, l’établissement du CNAO démontre une volonté profonde de créer un institut pour diriger les appellations d’origine. L’apparition du CNAO instaure et fortifie le terme de terroir du fait qu’il protège et promeut les appellations.