Le métier de caviste doit également faire face à la concurrence. Même si le nombre de cavistes augmente et que les Français veulent du vin de meilleure qualité, les magasins de la grande distribution restent les premiers vendeurs. En 2011, c’est 64 % du volume de vin qui est vendu par les hypermarchés et les supermarchés alors que les magasins spécialisés et les ventes directes ne réalisent que 10 % des ventes. Par ailleurs, certains supermarchés disposent de leurs propres caves. Les cavistes doivent faire face à un autre concurrent qui prend de plus en plus d’importance : internet. Selon l’étude e-Performance Barometer datant de 2013, la vente de vin en ligne représente 5 % des ventes mondiales. En France, l’achat en ligne représente près de 10 % de la vente totale des vins en 2014. C’est donc plus que jamais par la diversité de la cave et le conseil que le caviste doit arriver à tirer son épingle du jeu. Le métier en lui-même a un peu changé dans le rapport au client. Avec l’arrivée des supermarchés et des « self-service », les gens ont pris l’habitude de se servir eux-mêmes sans forcément demander de conseil. Le caviste doit donc apprendre à donner son avis et à conseiller les gens quand on le sollicite.
Source : Document de l’APCE consulté à la CCI
Un autre facteur à prendre en compte est la consommation d’autres boissons, comme la bière et la baisse de la consommation de vin. Ce point est mieux expliquer à la page Le Marché.
Ainsi, nous pouvons voir que le métier de caviste est attaqué de toute part et doit arriver à tirer son épingle du jeu.