En étudiant le métier de caviste et plus particulièrement le marché, la première chose que l’on remarque c’est la chute de la consommation de vin. La France consommait 32 204 milliers d’hectolitre de vin en 2001/2002 alors qu’elle en consomme 29 936 milliers d’hectolitre en 2010/2011. Cette baisse de la consommation de vin est la conséquence de plusieurs causes. D’une part, on remarque un changement dans la consommation de boissons depuis les années 1980 en comparant la consommation de vin, de bière et d’eau minérale. Selon le ministère de l’agriculture, en 1980, une personne consommait par an 104 litres de vin, 44 litres de bière et 40 litres d’eau minérale. En 2001, c’est 63 litres de vin, 38 litres de bière et 146 litres d’eau minérale et en 2010 ces chiffres s’élèvent à 50 litres de vin, 30 litres de bière et 140 litres d’eau minérale. D’autre part, les clients veulent acheter de bonnes bouteilles mais entre le nombre d’appellations, de cépages et de critères différents, les clients peinent à se retrouver dans cette diversité. Il ne faut pas oublier non plus les campagnes contre l’abus d’alcool et le code de la route qui prescrivent la tempérance.
Malgré les baisses de consommation, les français boivent du vin. Il est intéressant de voir quels vins ils achètent et quels critères entre en ligne de compte pour l’achat d’une bouteille.
Source : Document de l’APCE consulté à la CCI
En 2010, sur le total du vin consommé en France, le vin rouge représente 57,7 %, le vin rosé 25 % et le vin blanc 16,6 %. Selon un sondage réalisé pas les Échos en 2006, les critères pour choisir un vin sont : le prix à 42 %, la région de production à 38 %, l’année ou le millésime à 24 %, le cépage à 18 % et enfin le domaine, le château ou la marque à 16 %.