À présent, nous pouvons nous pencher sur la formation d’une coopérative et ses spécificités, tels que les subventions ou le règlement. Nous avons constaté que sa circonscription territoriale était établie autour d’un même secteur, lui-même établi autour du siège de la coopérative. Nous constatons également qu’une coopérative peut exiger des critères d’admission pour ses adhérents, comme la nationalité, un âge requis (la majorité), etc… Pour finir nous savons que la loi impose un quota de membres minimum. Les actes des coopérateurs, donc des vignerons, sont régis par un règlement établi lors de la création de la coopérative. De plus, nous avons constaté que les coopératives étaient elles aussi hiérarchisées. Elles s’organisent autour d’un directeur.
Pour poursuivre, nous voyons qu’à l’ouverture de la coopérative, généralement, chaque membre se doit de participer à une cotisation qui formera un capital de départ. Grâce à nos recherches nous avons pu voir que les premières installations telles que la construction d’un bâtiment principal, l’achat de matériels vinicoles ou mobiliers peuvent parfois être subventionnées en partie par des banques ou même par l’État. Ces derniers participeraient aux frais suivant des montants différents suite à la demande administrative qu’une coopérative aurait effectuée.
Nous pouvons prendre l’exemple de la coopérative vinicole gaillacoise « Les vins mousseux de Gaillac ». Celle-ci a été fondée en 1957-1958. Elle a sollicité l’État pour la construction de son siège comprenant le matériel et les locaux administratifs. Un devis établi fut estimé à 16 210 000 Francs pour le coup de construction. Ainsi le financement de ces travaux fut effectué à hauteur de 20 % par l’État, 30 % par la coopérative et 50 % par la caisse nationale de crédit agricole. Nous avons ici l’exemple d’une coopérative qui aura démarché l’État afin d’obtenir des fonds pour la construction de son siège.