Le métier de tonnelier est une profession qui a évoluée mais qui reste cependant peu connue et dont le travail est complexe et délicat.
Le tonnelier doit faire face à plusieurs éléments qui rendent son travail d’autant plus difficile. En effet, il doit évoluer dans un milieu humide et chaud où volent de toute part des copeaux de bois et de la poussière. Il est essentiel que le tonnelier ait une stature vigoureuse et robuste car les différentes étapes de la fabrication du tonneau demandent de la force. Cela explique probablement le fait qu’il n’y ait en France aucune femme qui exerce cette profession. De plus, il doit rester debout pendant de très longs moments. C’est pour cela que beaucoup de tonneliers perdent l’usage d’un ou plusieurs doigts, blessure très handicapante car les mains du tonnelier sont un outil indispensable. Le bruit est pénible, c’est pour cela qu’un casque ou des bouchons d’oreilles sont obligatoires. De plus, des chaussures de sécurité sont nécessaires (interview).
Le salaire du tonnelier varie selon son statut. En effet, s’il est employé, il gagnera généralement le salaire minimum interprofessionnel de croissance, qui est actuellement de 1466 euros par mois, soit 9,67 euros de l’heure. Si le tonnelier travaille à son compte, son salaire sera le bénéfice de la vente des tonneaux après avoir remboursé l’achat de la matière première.
Aujourd’hui, la mécanisation de la tonnellerie, bien que de plus en plus poussée, reste restreinte afin de respecter un certain savoir-faire.
Le tonnelier se doit de confectionner des fûts d’une très haute qualité et surtout d’être capable de reproduire d’année en année cette même qualité. De nos jours le métier de tonnelier est un métier de luxe où l’on fait du haut de gamme, ce qui est recherché et qui est un gage de qualité.