De nos jours pour exercer la profession de tonnelier, on ne trouve que deux systèmes d’apprentissage : un certificat d’aptitude professionnelle de la tonnellerie (C.A.P.) et une formation spécifique.
Le premier se fait au sortir du collège ; les élèves peuvent intégrer une chambre des métiers de l’artisanat. On n’en trouve que trois en France qui enseignent la tonnellerie : la chambre des métiers de Cognac en Charente Maritime, celle de Blanquefort en Gironde ou encore celle de Dijon en Côte d’Or.
Pour y être admis, il faut présenter un bon dossier et un contrat d’apprentissage signé par le futur employeur. Après deux années, chacune délivre à la quasi-totalité de ses élèves le certificat d’aptitude professionnelle de la tonnellerie (interview).
On peut aussi assimiler les techniques de la tonnellerie en suivant une formation adaptée. Dispensées généralement par les maîtres tonneliers eux-mêmes, ces formations sont accessibles par toutes les personnes âgées d’au moins seize ans et prêtes à débourser pas moins de 4 000 euros.
Que ce soit après l’obtention du certificat d’aptitude professionnelle ou après la formation, l’art de la tonnellerie ne s’acquiert qu’à force de pratiquer. On ne parle réellement de « travail réussi » qu’après une quinzaine d’année d’expérience.